...Enfin le fameux B3, est introduit
sur le marché en 1955, avec une nouveauté: les percussions
harmoniques.
Presque tout de suite aprés l'invention du
premier Hammond en suivra une autre, mais celle-ci du fait d'un inventeur
indépendant appelé Don Leslie. Déçu du son
de l'Hammond qu'il achète en 1937 et ayant remarqué que
les orgues sonnaient mieux dans de grandes batîsses telles que
les églises, il décide de créer une cabine qui
permette de simuler cette réverbaration. Cette idée est
à l'origine du développement de la fameuse cabine Leslie
et du son rotatif ! Pour l'anecdote, Laurens Hammond n'appréciait
pas beaucoup cette cabine d'amplification, elle lui fût imposé
par les musiciens !
Aujourd'hui les marques Hammond et Leslie sont indissociables.
Dans les années '50 et '60 les orgues Hammond connaissent un
grand succés au Etats-Unis mais également en Europe ou
Laurens ouvre une usine de montage à Anvers en Belgique.
Les Belges réaliseront d'ailleurs suite à de nombreuses
demandes un orgue portable: le Spinet L-100P.
En 1970, c'est l'arrivée des orgues électroniques
nouvelles générations avec rythmes, accompagnement automatique,
imitation d'instruments, etc... Hammond va subir une concurrence contre
laquelle il ne peut plus lutter car il n'est plus sur son terrain, notamment
en ce qui concerne le marché grand public.
Hammond, à la dérive, est alors racheté par The
Marmon Group.
En 1975, la production de générateur
à roue phoniques est stoppée. Cependant dans le même
temps, le B3 continue de rester une référence pour les
organistes.
Le sursaut Hammond va être dû à
un homme, Noël Crabbe, homme d'affaire passionné par l'orgue
Hammond, lequel rachète le nom en 1985 et confie la recherche,
le développement et la fabrication à Suzuki.
Aujourd'hui Hammond-Suzuki tente de recréer
la magie du son Hammond via les technologies numériques, à
l'instar de nombreuses sociétés telles Voce.inc, E-MU,
Roland, Native instruments, E-magic...
Pour l'instant, le son Hammond reste imité
mais jamais égalé...