...piano traditionnel ont été remplacées par des lamelles d'aluminium
issues de la carlingue d'un bombardier B-17 !!!
Le petit piano d'Harold connaît un grand succés auprés des soldats, et
sitôt la fin de la guerre Harold crée l'entreprise " Rhodes Piano Corporation
". Il faudra attendre le début des années 50 pour que naissent le vrai
premier produit de masse grâce à une fusion avec Fender (Léo Fender rachète
la société). Naît alors le premier Fender Rhodes : le Piano Bass.
En 1965, Fender vends sa société à CBS. Grâce à l'apport
de capitaux frais le plus célèbre de tous les rhodes est conçu
: le Seventy three ( 73 pour 73 notes ) Suitcase Piano, puis en 1970,
sort le fameux Stage 73 Piano Mark I dont la différence avec le précédent
ne concerne pas le son mais plutôt le poids : la partie amplification
du Suitcase a été enlevé, soit 50 kg en moins !
De 1970 à 1979, des améliorations seront apportées à ces modèles, notamment
au niveau des marteaux - avec le passage de la matière en bois à la matière
plastique - et au niveau des lamelles résonnantes avec la modification
de l'alliage permettant ainsi une meilleure résistance. Pour séduire
les pianistes des versions 88 notes de ces mêmes modéles
sont mis sur le marché.
Durant la même période de nombreux produits seront développés,
essentiellement destinés à l'apprentissage (dont le pré-piano,
le Student et le Celeste).
En 1979, c'est la sortie du MKII. Seule différence notable avec le modèles
précédents : le capot n'est plus bombé mais plat, ce qui permet à de nombreux
musiciens de poser un autre clavier dessus !
Début des années 80, c'est la sortie du Stage piano 54 (version du MKII),
qui comme son nom l'indique comporte 54 notes. C'est un véritable carton
car le clavier est facile à transporter pour les musiciens" live"
et posséde le même son que ces prédecesseurs.
Cependant avec l'émergence des synthétiseurs, Rhodes perd de la vitesse.
Un synthé émule même désormais le Rhodes : le DX7 !! Le son ne fait qu'approcher
de loin l'original, mais c'est suffisant pour que les musiciens lâche
leur Rhodes, car en plus le DX7 posséde de nouveaux types de sons. C'est
la référence technologique dans les années 80.
Plusieurs modèles seront construit par la suite sans connaître de véritables
succés. On peut toutefois s'intéresser au Mark VI dont la particularité
est d'intégrer le MIDI. Le patron de Roland, M Kakeashi qui rachète la
marque en 1987 sort deux synthétiseurs les MK60 et MK80, des claviers
lecteurs d'échantillons au sons purs, mais sans âmes.
Pendant les années 90, Harold Rhodes tente de récupérer sa marque face
à Roland puis s'éteint en le 17 décembre 2000. Aujourd'hui la marque appartient
à ses enfants.
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